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Tu recouvres mes saveurs de goudron

Tu es omniprésent

Aucun vide ne subsiste à ton passage

Tu es partout

Dans les arbres, dans la terre

Dans le ciel, dans l'eau

Tu marques tout de ton empreinte 

Une gouvernance magnifique et tragique

Tu me prives du droit d'être autrement 

Je pleure souvent

Mais de joie

Car chaque pas est une célébration

Chaque instrument est une arme qui nous consume

C'est une science à part entière

Pour n'être qu'un grain de sable insignifiant

D'une puissance fabuleuse

C'est dans le carrosse du savoir

Que je suis l'idiot qui apprécie le génie

Et c'est devant tant de beauté

Sur la pointe de mes talons

Que je chante la violence de l'innocence.


Dans l'attente fébrile d'une réalité en quête de sens, 

les lèvres murmurent des secrets colorés. 

L'univers se déchiffre en chiffres abstraits, 

énigmatiques émergences. 

Les contours s'estompent, révélant une empreinte éphémère,

un tableau abstrait signant le grand orage dans une goutte d'eau. 

Tout se mélange en douceur, 

c'est une suintante saveur éthérée dans l'éden de l'âme.

infini interconnecté, 

les grands hommes se sous-estiment dans l'héritage du pouvoir rocheux, 

voguant vers une chaude nuit étoilée entre tes doigts. 

Gardant le cap fugitif de la montagne sur la mer, tout est doux.

L'équation s'élabore dans la finesse, d'un degré fahrenheit

je contourne le miroir du désarroi.

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